2021 s’annonce, des fêtes sont dans l’air. Mais le décès d’un être cher ou une situation insoutenable peuvent être difficiles à vivre.
Essayons l’inspiration.
Faites y un tour ou retrouvez les partages artistiques sur les thématiques suivants (le thème précède le nom des artistes) :
- Faire face à la peur de l’avenir / Peter Gabriel et Birago Diop
- Reconnaître la jalousie / John Lennon, Labrinth et Georges Rodenbach
- Vocaliser le désespoir de l’impuissance / Jennifer Holliday et Sabine Sicaud
- Apprendre de la vulnérabilité / Daniel Balavoine, Louis Delort et William Butler Yeats
- La ressource / Pura Fé, Tina Turner et Rabindranath Tagore
- L’espoir / A.R. Rahman et Walt Whitman
- Le drame familial et le deuil / James Blunt et Victor Hugo
- La complexité / Kylie Rae Harris et Issa Kobayashi
- Le fossé des générations / Les Beatles, Noah Cyrus et Antoine de Saint-Exupery
- Survivre au suicide d’un aimé / Shinee et Marguerite Yourcenar
- Avoir expérimenté l’extrême / Queen et Mère Térésa
- Se relever de la désillusion / Taemin et Nicole Cage (partenariat Ut Fortis / La Différence)
Mais encore ?
« Un seul être vous manque… »
Citation extraite du vers « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » du poème « Isolement » écrit par Alphonse de Lamartine (1790 – 1869) paru dans l’ouvrage Méditations poétiques en 1820.
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.
Lamartine, isolé, peine à trouver la ressource auprès de la nature. Il confie son mal de vivre et son désir de mourir après le décès prématurée de la femme qu’il aime, malade de la tuberculose. Le poète trouvera pourtant la force pour continuer à vivre et s’investir (il sera élu à l’Académie Française neuf ans plus tard puis deviendra député pour sa région.)
Lire L’isolement.
Un monde merveilleux ?
Rien de mieux que la sagesse de Louis Armstrong (1901 – 1971), qui en 1967, chante « What a wonderful world ». La vidéo qui suit continent l’introduction originale de 1970 avec le Oliver Nelson’s Orchestra, où il explique la chanson :
« Certains me demandent : pourquoi cette chanson « What a wonderful world » (Quel monde merveilleux). Tu penses qu’il est merveilleux ? Et la faim, et la pollution ?… Mais il me semble que le monde n’est pas si mauvais... C’est ce que nous y faisons… Tout ce que je dis, c’est que le monde serait merveilleux, si on lui donnait une chance… Amour, voilà le secret… »
A sa sortie, la chanson n’aura aucun succès aux Etats-Unis, pays d’Armstrong… mais elle sera appréciée sans commune mesure en Angleterre puis en Europe pour un retentissement finalement mondial. Valeur d’une autre chance si on décide de la saisir…
Image d’illustration d’article par le designer allemand Gerd Altmann