On croit savoir et puis…
En France, la Fédération SOS Suicide Phénix est une passerelle. Une équipe d’une centaine d’écoutants bénévoles formées et expérimentées et une messagerie d’aide disponible pour tous est disponible en écoute confidentielle et anonyme.
Source de l’article : SOS Suicide Phénix.
1. Les personnes qui parlent de leurs intentions de se suicider, ne le font que pour attirer l’attention.
Il faut toujours prendre au sérieux ces « menaces ». Elles révèlent une grande souffrance qui peut précéder un passage à l’acte.
2. Les personnes qui se suicident ont de graves troubles mentaux.
La majorité d’entre elles ne présente pas de troubles mentaux graves.
3. Quand quelqu’un veut vraiment mourir, il ne se rate pas.
Toute tentative doit être considérée comme un acte grave. Il n’y a pas de lien systématique entre l’intention, la détermination et le moyen utilisé. De nombreuses personnes répètent leur tentative.
4. Le suicide est un choix personnel, on n’a pas à intervenir.
Le suicide n’est pas un choix mais un non choix. La personne croit qu’il n’y a pas d’autre solution pour s’arrêter de souffrir.
5. Parler du suicide peut inciter les personnes à passer à l’acte.
En parler permet au contraire de dénouer les situations de crise et de reconnaître la souffrance de l’autre.
6. On ne peut pas faire de prévention du suicide car il est imprévisible. La majorité des personnes en parle avant de passer à l’acte : entourage, médecin, mais les signes avant coureurs ne sont pas forcément compris.
7. Le suicide est héréditaire.
C’est le tabou, les non-dits qui favorisent la répétition des comportements et le développement de conduites pathologiques. Certains états dépressifs peuvent se retrouver d’une génération à l’autre.
SOS Suicide Phénix a pour but la PREVENTION du suicide et la PROMOTION des actions de prévention en complémentarité avec les acteurs du champ médico-social : « En parler c’est déjà revivre ».
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